poemes astro par les astrams futura!

Sur le forum de futura science, Bearny a eu la très bonne idée de nous lancer un petit défi : écrire des poèmes sur notre ressenti, nos emotions, consernant l'astronomie.

je me suis donc permis, avec l'accord de chacun, de repertorier quelques poèmes écrits par les astrams du forum, tout age et toute specialité confondue.

le tout premier poème de la discussion, écrit par VLe :

Quand je contemple le ciel étoilé,
mon âme éperdue, complètement égarée,
oublie l'heure qu'il est sous la Voie Lactée,
bon sang, il est temps d'aller coucher mémée !

réponse de scopy :

T'inquiètes pas Valère, j'ai la solution :
un bon "tom-tom" et ton âme égarée
quittera la Voie lactée pour celle de la raison
un chouette réveil pour pas oublier mémé
et, tu pourras te faire de belles observations !

 

là, on attaque les choses serieuses avec Pierrejos :

L'observation est question de motivations
voilà le débat sur les grandes discussions

Comment trouver Saturne si l'on est en pleine brume
avec une expérience pas plus lourde qu'une plume

Vient le moment de la galaxie
le plaisir tourne à la folie
quand on est devenu accro à l'astronomie

surgit tout-à-coup un amas
nous emerveillant plein d'éclats

Enfin la nébuleuse
peut être la fin heureuse
pour les astronomes en quête de beauté

Mais dure réalité
tout a une fin
C'est l'heure de rejoindre ses coussins.

toujours pierrejos :

L'astronomie est un télescope pointé vers notre Terre
Elle nous permet de comprendre l'histoire de notre sphère
bien avant ses premiers cratères.

L'astronomie nous apporte la plus belle vision de notre univers
celui d'un monde sans guerre
où tout est pair

De l'étoile qui nait à la nébuleuse
l'astronome a une vision heureuse
de la vie.
la plus simple, la meilleure
celle qui apporte le bonheur

bien au delà de la rigueur de la société;

la rendant plus colorée

du même auteur (le poète officiel du fofo!) :

Dans mes rêves je suis un grand maître d'astronomie
défiant toutes les forces de la Terre,
de la vie

A la découverte des systèmes solaires, des galaxies
sans pollution, sans concession
l'astronomie se vivrait en pure passion

A l'inconnu qui viendrait
je lui expliquerais, ce qu'il est
le pourquoi, le monde qu'il a autour de soi

D'une phrase, d'une observation
je lui chanterais ma chanson
sur les constellations


On commencerait par le plus proche
pour certains la lune, c'est moche
mais d'une grande fortune, elle nous accroche
dès qu'on l'approche.

Je lui présenterais la belle aux anneaux
celle qui fait tourner la tête des astronomes
de New-York à Tokyo

Je continuerais par lui montrer les amas
Ce sont des merveilles,
jamais pareils
pas besoin de mangas
pour voir des éclats
L'univers sait nous combler
de ce manque de TV

On passerait aux galaxies
celles aux grands bras qu'on approche
à petits pats
Quand la lune est las

D'andromède à la galaxie du chien
je lui monterais ce qui est bien,
ce qui s'observe très bien
jusqu'au lendemain matin

Après l'observation, riche en émotivité
Je serais certains,
que j'aurai changé
un Homme en bien

 
 
Une belle nuit étoilée
nous voilà parés
pour une douce et belle randonnée
dans le ciel étoilé,
dans la voie lactée


un moment d'immortalité, de neutralité
se présente à nos pieds


On ouvre nos yeux, notres coeur
à toutes ces lueurs
cachant toutes les rumeurs
les rancoeurs
de l'argent à tout titre, sans pudeur

On s'exile de la Terre
quittant l'atmosphère
de certains comportements primaires et austères
contraire l'Evolution,
à la Raison

Mais hélàs, la nuit commence à se taire
temps de rentrer dans notre monde
de bêton et de fer

Mais bien heureux celui qui a observé,
de s'être abreuvé d'un moment
de sérénité, d'immortalité
pour nourrir son présent et parfaire son passé
de pensées douces et voluptées.

 

le premier de loicnasa :

L'Astronomie est école de patience
Lorsque l'on veut trouver il faut toujours apprendre

L'atronomie n'est pas seulement une science
C'est un choix une descision à prendre

Car le choix d'un instrument est loi d'être une science!
Mais une fois débalé, l'instrument est monté

Lorsque l'on veut observer, voilà la débendade!
Car pour poitné Messier c'est toujours la pagaille

Mais une fois observé, l'objet tant convoité,
On peut se délecter de toute se beauté.

un deuxième loicnasa :

Qu'on est bien dans son jardin ou à la campagne,
A observer les étoiles sans se soucier de rien.

On observe aussi à la montagne,
Dans un champs ou au bord d'un chemin.

On regarde la nébuleuse,
On s'enivre de ses draperies.

Mais lorsque vien la furie,
De saturne la mystérieuse,
on que la mise au point ne l'est point.

Sans doute cette peste de collimation
C'est elle dont avait parlé Jean!

Parait qu'elle détruit les images à fond,
et qu'en plus c'est décevant.

Armé de mon trounevis,
je compte mettre fin à se suplice.

Et pouquoi pas tant que j'y suis,
Eteindre le lempadaire impoli!

 

Et une chanson de loic :

A chanter sur l'air de la chanson de Renaud: Et que le vent soufflera

Et quand le ciel noir sera
C'est pas l'astram qui prends l'astro
C'est l'astro qui prends l'astram
Moi l'astro elle me pris,
je m'souvient y f'sait nuit!
J'ai cassé ma tirelire
Mon petit cochon rose
Car acheter un scope
c'est pas vraiment d'la prose
Et sur futura science y m'disaient "sois prendent"
N'achète pas en grande surface
Tout c'qui veulent c'est ton ponion!

REFRAIN
Et quand quand le ciel noir se fera
J'observera
Et quand les astram chanteront
Les poules auront des dents

C'est pas l'astram qui prends l'astro
C'est l'astro qui prends l'astram
Moi l'astro elle m'a pris
Je m'souviens un samedi!
Moi j'voulais faire d'la photo
Mais j'm attaquait à trop gros
Voyant les photo de valère
Détaillant jupiter
J'me suis il est trop fort!
Il a un scope en or!

REFRAIN

C'est pas l'astram qui prends l'astro
C'est l'astro qui prends l'astram
Allez va sur futura
Tu verras y sont sympa
Tu verras de dessins
Des CROA des photo
Tu rencontrera jean, anne et Julie Monroe
Tu écouteras astropodcast
Porduit par seb et xav
Tu n'y resistera pas
T'espère qu'ce soir y pleuvra pas!

REFRAIN

La la la la la la la, la la la la laaaaaaaaaaa



le premier de Bearny, le fondateur de ce mouvement poètique :

En tournant mes yeux vers la voûte étoilée
De ma vie plus que de la Lune je cherchais la face cachée.
Arraché au sein maternel de la Voie Lactée,
Saturne m'a donné un anneau, au doigt de ma Vénus je l'ai passé.
De mes tempêtes adolescentes, Jupiter me rappelait l'existence
Tel un matamore, sa Tache Rouge j'avais longtemps agité.
Au nez de mes révoltes devant tant d'inégalités.
Où est le trou noir qui gobera tant de souffrances ?
De ma vie plus que de la Lune je cherche la face cachée
De la mort plus que de la vie, j'attends d'être apaisé.

encore un de Bearny :

A la Lune,

Je suis lasse de mes quartiers,
Fatiguée d'être nouvelle,
Vous guettez mon premier quartier,
Alors qu'il me tarde d'être belle.
Quand je suis pleine,
Vous m'ignorez,
Alors je vous le dis tout de go,
Laissez moi seul avec mon Pierrot…..


un autre de papi Bearny :

Oh je voudrais tant que tu te souviennes»
De ces ciels d'été
Que nous avons partagé
Dobson et Celestron sortaient à peine
Des limbes d'un repos mérité
Comme dans les verts prés
Les Newton tissaient leur toile d'araignée
Tandis que les aigrettes commençaient à chanter

«Oh je voudrais tant que tu te souviennes»
Combien je fus malheureux
Quand seul Andromède avait grâce à tes yeux
Chérissant tes CROA plus que mes poèmes.
Je rêvais d'être ton LE TELLIER,
Je me voyais en preux chevalier
Sanglé dans son fier baudrier.
Oh rions , pour ne pas en pleurer
Hélas je fus ton objet et même pas de Messier,
Quand je voulais t'aider à pointer
Tu moquais mes lunettes à double foyers,
Par dérision, pour mon crâne lisse
Tu m'offrais la Chevelure de Bérénice.
C'en était trop pour mon ego,
Et je t'ai dit in petto,
De moi ou du modo
Il y en a un de trop

A présent je vis seul avec mes Chiens de Chasse
Elle est partie avec le premier de la classe…

En voici un de Sylvain :

Pour dessiner un objet dans le ciel etoilé,
Verifier que votre crayon soit bien taillé,
Que votre instrument soit bien collimaté,
Que votre chercheur soit bien reglé.

Puis,il est temps de pointé l'amas,
Mais pour cela il ne faux pas zoomer des masses,
Sinon vous ne verez rien d'extraordinaire,
Mais que des points ordinaires,

Ce soir, M44 fera l'affaire,
Avec une soirée sans lampadaire,
Mais les nuages sont arrivés
Et ma soirée c'est terminée

de Sylvain aussi :

L'astronomie c'est chouette
Surtout quand il n'y a pas de chouette
Mais quand le temps est pluvieux
On ne sais pas quoi faire ce ses yeux

Alors on passe son temps,
A bricoler
ou a nettoyer
Sur son beau passe temps

Alors on reve le jour
Pour pouvoir acheter un observatoire
Il ne faut pas que le porte monnaie soit a court
Pour ne pas se retrouver sur le trotoir

et le premier de dobcat :

perdu dans ma montagne
avec pour seule compagne
une nuit étoilée
a me faire révé

que cherche tu dans l'immensité
si ce n'est l'universialité
quel plaisir simple que d'aimé
de quoi t'apporter l'éternité

dans ce monde sublunique
agir, il est urgent
mais pas de panique
il n'y a pas que l'argent

l'astre célène se métronome
nous montre que les hommes
qui levent leurs têtes
pour ne pas rester bêtes

acquiere une sagesse
qui n'est pas de la paresse
et que le manége céleste des planétes
nous rend la vue bien plus nette

la complexcité de cette science qu'est l'astronomie
nous ramméne inexorablement a la vie
l'homme lui, il en rit
prend garde, dans faire fit
c'est peut etre un jeu ,qui se finie

 

un p'tit de José9 :

quand j'observe dans mon balcon
avec seuls compagnons
dobi,mon thermos,mes feuilles et planche a dessin
je pense aux autres mebmbes du forum qui me soutiennent bien

et je vis ma passion en comtemplant galaxies,nébuleuses, amas, planètes ou simplement le ciel étoilé
je me sent plein de liberté
comme l'hirondelle dans le vent
le bien être je le sens

oubliant quelques temps l'ordi ou la télévision
je pense a ma passion
oh que belle est la vie
dommage qu'ellle n'est pas infinie.

et encore un de scopy :

Le ciel était velours, tout piqué de diamants,
et même si mes doigts gourds agissaient lentement
je sortis le trépied, la carte et les jumelles
étant bien installée, la balade serait belle.

Je commence à rêver sur les objets Messier
sur M42, éventail délicat
qui de milliers de feux nous jette des éclats
de mauves et de bleus, de roses et de grenats.

Sur M63, tournesol léger
qui au creux de ses bras si fins et spiralés
loge étoiles et planètes comme dans un nid tout chaud
Moi j'ai froid c'est trop bête ! je retourne là-haut !

Voilà M64 et son oeil au beurre noir
les étoiles donc combattent dans la douceur du soir ?
J'admire dans le Lion un bien joli Triplet
freinant ma progression, sous le charme j'étais !

Je repris mon chemin m'arrêtant un instant
Sur M81 et le superbe champ
que m'offrait l'oculaire performant et précis
balayant l'univers, m'offrant les galaxies.

La balade continuait, les secondes filaient
les minutes et les heures, la nuit elle, s'enfuyait
le sommeil vint soudain comme une douce plume
déposer sur mes yeux comme une légère brume

Je pliais le trépied et rangeais les jumelles
pestant contre le froid, la lenteur de mes gestes
frottant mes doigts gelés, un coup d'oeil vers le ciel :
voir une dernière fois les merveilles célestes...

le seul est unique de Fulie (c'est moi!) :

ce soir pas de nuages à l'horizon,
cheri tu vas passer la soirée en solitaire,
mise en température et préparation des observations,
la soirée s'annonce extraordinaire

blouson, écharpe, bonnet et mitaines,
la chatte me suit sous la voute étoilée
les heures risquent de défiler sans compter

l'emmerveillement est au rendez-vous
la chatte passe me faire un petit coucou

le calme, la solitude et la nuit sont comme un cocon
la douce melodie des vagues au loin accompagne la danse de mes cayons

la tête remplie de magnifiques visions
je rentre au chaud à la maison
quelques retouches sur mes dessins
un petit croa aux copains

il faut maintenant ce réchauffer
se glisser dans des draps douillés
et coller mes pieds glacés sur tes mollets

 

voici un superbe texte de Roule, pour finir en beauté :

Rêverie cosmique

Les cumulos stratus s'écartèrent doucement pour laisser place au bleu profond de la stratosphère. le sol brillait encore des pluies qui l'avait détrempé ......
je suis sorti, j'ai rempli mes poumons de cet air frais mais salvateur
Je me suis promené.
Je marchais avec non-challence, sûrement du a la douce musique qui emplissait mes oreilles
Après m'être arrêté au bord d'un lac de méthane j'ai contemplé cette montagne vertigineuse de plus de 28 km de haut!! Ne pouvant la gravir, je décide d'en faire le tour... et me voila bonnant malant en train de partir a l'aventure sur cette planète inconnue quand tout d'un coup la force des choses m'oblige a marquer le pas... je me trouvais face a un canyon de plusieurs km de profondeur ! mais ou etait je et surtout dans quel état j'ère
Maintenant il n'y avait plus aucun doute, je ne sais comment et par quelle force ( p'etre Mulder et sculy était dans le coup ) mais une chose était sur ! J'étais sur mars !!

Le soleil se couche au loin..
Je suis seul au bord d'un canyon, a coté d'un lac de méthane..
cela ne sent pas très bon. et c'est pas le moment d'allumer une cigarette...
La douce musique qui accompagnait mon arrivée cesse brutalement on ne sait pas pourquoi..
et un silence inconnu s'impose..

je flippe un peu quand meme. Je ne sais pas du tout ce que je suis venu faire ici..
...ni ou je vais passer la nuit..
et encore moins ce que je vais bien pouvoir manger. boire

puis d'un seul coup j'ouvre les yeux et je me rends compte que j'avais rêvé
et que je suis sur notre bonne vielle base lunaire ! ...

Nous sommes le 29 octobre 2025 et je suis sur la Lune. mon " chez moi " est à 100m. Une station sur le bord du cratère Platon. La Nasa a débuté sa construction il y a 5 ans, et elle s'agrandit rapidement et je travaille sur le chantier.

Comme c'est toujours le cas dans ces régions quasi polaires, le soleil est bas, dépassant à peine l'horizon lunaire dentelé. j'ajuste alors ma visière. je ne me suis pas encore fait à l'idée qu'un soleil bas sur l'horizon puisse être aussi brillant quand il n'y a pas d'atmosphère pour l'obscurcir.

Tout à coup, les lumières s'éteignent.

Dans le ciel, un grand disque sombre recouvre le soleil. Un " anneau de feu " rougeoyant apparaît là où l'on voyait le soleil quelques minutes auparavant, et son éclat fait virer au rouge le sol sous mes pieds.

C'est le moment que j'attendais. C'est une éclipse. !!

on peux voir ces éclipses sur la Lune une à deux fois par an en moyenne : la Terre s'intercale devant le soleil, transformant le jour lunaire en une étrange nuit rougeâtre

C'est la Terre qui fait le charme des éclipses de Lune. Vu de la Lune, notre planète est trois fois plus large que le soleil, mais curieusement l'éclipse ne produit pas d'obscurité totale. Des rayons solaires sont réfractés par l'atmosphère terrestre et sont filtrés par l'atmosphère. Vu de la Lune, le bord de la Terre s'illumine d'un anneau rouge comme un coucher de soleil – un des plus beaux spectacles dans le système solaire !!



10/04/2008
3 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 2 autres membres